Un ansatz pour le vecteur d'analyse
est de le décomposer de la
manière suivante :
où
est une matrice de dimension
et
une matrice de
dimension
. L'état analysé est donc une combinaison
linéaire des différentes informations disponibles.
Son erreur associée peut être obtenu facilement en soustrayant
à
l'Eq. 4.1.
En recherchant une erreur d'analyse sans biais et comme les erreurs d'ébauche
et d'observation sont, par hypothèse, non biaisées, l'Eq. 4.2 donne :
Il faut donc que
. L'ansatz prend donc la forme
simplifiée suivantes :
On retrouve donc l'innovation
définit précédemment et un
opérateur linéaire
allant de l'espace des observations à l'espace du modèle
généralement appelé gain.
Comme
est linéaire, l'analyse est donc une régression linéaire. Néanmoins,
on parle, en général, d'interpolation linéaire pour des raisons historiques.
En effet, les premières méthodes d'analyse, comme l'analyse de Cressman présentée
dans la section 3.1.3, étaient réellement des interpolations linéaires au sens
mathématique du terme. Pour obtenir une bonne analyse, il suffit donc de
déterminer un gain satisfaisant.
Nicolas Daget
2007-11-16