Pour décrire cette méthode, les notations usuellement utilisées seront
reprises. En particulier, la matrice des covariances d'erreur d'analyse,
jusqu'ici notée , se nommera maintenant
et celle d'ébauche,
jusqu'ici notés
, s'appellera
de manière à mettre en
évidence que l'ébauche (b comme background) est maintenant une prévision
(f comme forecast). Le modèle d'évolution non-linéaire sera noté
,
linéarisé il se nommera
et son adjoint
.
L'utilisation d'un modèle d'évolution entre deux instant
et
entraîne un nouveau type d'erreur nommée l'erreur modèle. Elle est supposée
non-biaisée et est décrite par la matrice de covariance d'erreur du modèle
à chaque instant
:
.
De plus, les erreurs d'analyse et modèle sont supposées non-corrélées.
Le schéma d'assimilation peut être décrit de la manière suivante :
à partir d'une prévision à l'instant et de sa matrice de covariance
d'erreur de prévision
, une analyse est effectuée permettant
d'obtenir un état analysé et une matrice de covariances d'erreur d'analyse
à l'instant
. Ensuite, une prévision du temps
à
est effectuée en partant de l'état analysé. De manière
similaire, la matrice de covariance d'erreur d'analyse est propagée par le
modèle d'évolution linéaire afin d'obtenir la matrice de covariance d'erreur de
prévision
à l'instant
.
Il suffit ensuite de répéter cette opération.
La deuxième étape, durant laquelle l'état analysé et la matrice de covariances d'erreur d'analyse est propagée jusqu'au temps d'observation suivant, est clairement la plus coûteuse.
De manière plus formelle, l'algorithme du filtre de Kalman entre les instants
d'observation et
peut être décrit les Eqs. 5.3,
5.4, 5.5, 5.6 et 5.7.
Nicolas Daget 2007-11-16