Le naufragé fait ensuite la supposition qu'il n'y a aucune corrélation
entre les deux coordonnées de la position du canot de sauvetage. Il
écrit alors les matrices de covariances d'erreur d'analyse et de
prévision sous la forme :
Analyse
En raisonnant à partir de l'instant , le naufragé dispose du vecteur
résultant de sa dernière analyse
. Il effectue alors
une nouvelle mesure
et effectue une analyse optimale en utilisant
le gain de Kalman (Eq. 5.3) :
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(5.13) |
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Prévision
Le naufragé passe maintenant à l'étape de prévision du filtre de Kalman
et applique son modèle d'évolution (Eq. 5.6) pour
estimer sa prochaine position
Il résulte alors de la succession de l'analyse et de la prévision que
Comme le naufragé sait que , il en déduit que
.
Sans mesure, il n'apprend rien sur sa position le long de la côte.
Cependant, l'incertitude croît linéairement avec le temps puisque
.
De l'incertitude sur la coordonnée , le naufragé en déduit
que, dans un premier temps, la confiance sur l'analyse est la
somme de la confiance sur l'observation et sur la prévision, et,
dans un second temps, que l'erreur de la prévision est la somme
de l'erreur modèle et d'analyse. C'est donc le résultat
d'un compromis entre la réduction de l'incertitude par
l'assimilation et son accroissement due à la dérive
non contrôlée de l'embarcation.
Nicolas Daget 2007-11-16